Histoire, enseignement et numérique

Résumé

Élodie Guillon, Caroline Muller et Émilien Ruiz, ici interrogés par André Loez, reviennent dans cet entretien sur l’évolution de l’informatique puis du numérique dans l’enseignement de l’histoire, en abordant les différents cycles universitaires, les prérequis techniques, la dissociation entre outil et méthode, les ressentis disciplinaires et les débouchés professionnels pour les étudiant·es.

Cinquante-cinq ans après la formule d’Emmanuel Le Roy Ladurie « L’historien de demain sera programmeur ou il ne sera plus », l’historien·ne n’est toujours pas devenu programmeur·se et ne le sera sans doute jamais vraiment.
Pourtant l’historien·ne aurait aujourd’hui bien du mal à se passer de son ordinateur.
Que ce soit pour enseigner, pour chercher des données, pour les analyser ou pour diffuser les résultats des recherches, bien rares sont celles et ceux qui affirmeraient se passer totalement d’informatique.

Si l’historien·ne n’est pas programmeur·se, l’histoire serait-elle devenue numérique ? Comme souvent, la réponse dépend de la définition des termes. Parle-t-on d’histoire numérique ou de numérisation du métier d’historien ?

Si aucune formule ne fait totalement consensus, et plutôt que de proposer une nouvelle définition théorique du champ, les auteur·e·s de ce numéro 42 des Cahiers de FRAMESPA ont voulu examiner les pratiques de ses participant·e·s et identifier leurs spécificités. Il ne sera donc pas ici question d’étudier un phénomène historique, un espace ou une période, mais d’ouvrir l’arrière-boutique de chercheur·se·s pour observer et analyser leurs démarches et leurs méthodes en contexte numérique.

L’ensemble est à lire et à écouter dans le numéro 42 des Cahiers de Framespa e-STORIA